Utpattikrama Quand la divinité qui repose en l'esprit Est générée, mon corps revêt la transparence De l'arc-en-ciel tendu des vides apparences. Sans réel à saisir, le désir se tarit.
Purs échos voltigeant sur la vide falaise, Et les voix et les sons, devenus vibrations Laissent mon ouïe claire sans nulle association Telles que: "ces bruits blessent" ou " ces mélodies plaisent".
Clair aussi est l'esprit, brillant croissant de lune, Cet esprit vacuité comme l'astre solaire. Le moi a épuisé sa quête de repères, Est clarté - vacuité sans distraction aucune.
Trio du corps trivial, de la banale parole, De la conscience liée à la pauvre routine, Voilà nés en eux-mêmes, le Corps et la Parole Et l'Esprit, trinité tout adamantine !
Triple barrière ordinaire, finies sont tes malices Chacune de mes actions est oeuvre de Dharma. Mon chemin mène au vrai, rien plus ne me charma ! Je suis l'enseignement, voilà le grand délice !